| Sujet: Jokeo et ses parties de cartes Mer 13 Sep - 10:29 |
Les parties du Joker ♤ Poltergeist ♡ 24 ans ♧ « Sous le Roi de Cœur se cache un Joker »♢ En cours Terminés Noona |
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| Sujet: Re: Jokeo et ses parties de cartes Jeu 18 Jan - 16:14 |
[Autre codage à venir] Les souvenirs du Joker En cours - ♤ Septembre:
Les flash envahissent la pièce et tes pauvres yeux ne sont pas encore habitués. Pourtant, les photos restent parfaites alors que tu viens tout juste de commencer ta carrière. La séance finit au bout de quelques heures, et ton agent vient te voir, un immense sourire aux lèvres:
- Tu sais petit, bientôt, le pays entier sera ébloui par ta beauté sans nom.
Tu souris, remerciant poliment ton agent avant de regarder le photographe, qui semble admirer son travail. Un travail si compliqu, rendu simple par ta simple présence. Estimant avoir fait un bon travail, tu sors quelques minutes du bâtiment afin de fumer une cigarette... Tu adores cette sensation de soulagement qu'elle te procure. - ♡ Octobre:
"Tu es aimé de tous, adopté comme le petit frère idéal, le grand frère protecteur ou le fils que l’on aimerait avoir, tu es celui qui n’aurait jamais dû atterrir dans cet orphelinat. Mais tu ne le vis pas trop mal, ta famille c’est eux, c’est cet établissement, ce directeur qui te traite comme son propre enfant pour ce visage si angélique que tu montres. On te donnerait le bon dieu sans confession. Mais toi, tu te sens seul, comme si tu n’étais pas l’acteur de ta propre vie. Tu ne sembles pas t’attacher, tu n’es pas comme eux pourtant tu essaies. Comment peux-tu être leur idéal toi qui te pose tant de questions ? Comment peuvent-ils te voir comme tel, sans dénicher ce mal dont tu sembles être habité ?
Tu n’es pas si malheureux, tu as tout ce que tu souhaites, malgré tout, tu es seul à tes yeux et toutes les minettes, tous les minets qui te tournent autour pour ton amour, ton amitié ou ton argent sont bien incapable de te voir tel que tu es ou de faire vibrer cette corde sensible visiblement dysfonctionnelle. Tu fumes pour oublier et ne pas angoisser, poussé par tous ces mots qui tournent parfois en boucle à t’en donner la migraine. À vrai dire, même si tu y penses, tu ne fais rien pour que cela change et tu t’en soucie peu, te rassurant en te disant que non, tu n’as pas vraiment de soucis à te faire, que ta vie est malgré tout un parcours sans embûches. En réalité, tu as tout ce que n’importe qui voudrait pouvoir posséder et ce sans avoir fait plus d’efforts. Ton naturel a été un atout dès le départ et ton physique une force dont tu as su te servir pour en arriver à cela. Tu es la perfection, mais une perfection qui ne te convient pourtant pas pour être encore seul et unique." - ♧ Novembre:
Ce jour-là tu l’as attendu longtemps et lorsque l’heure fut venue de découvrir tes résultats, tu ne tenais plus en place. Intérieurement, tu étais comme un volcan sur le point d’entrer en éruption. Extérieurement, tu tremblais comme une feuille fragile, prête à se briser et s’envoler au moindre coup de vent. Tu avais travaillé dur, passé des nuits blanches qu’il s’agisse du stress qui t’empêchait de fermer l’œil ou tout simplement de la poursuite de tes entraînements acharnés, les cernes s’étaient transformés en valises et le sommeil manquait cruellement. Quand tout ceci s’est terminé, tu as pu récupérer, mais pas assez parce que guettait déjà cette montée d’angoisse du à ta réussite ou ton échec, face à un simple bout de papier. Validé, ou non, ce n’est plus ta décision, tu as fait ce qui était nécessaire et juste.
C’est en tremblant que tu t’es approchée du panneau où se trouvaient déjà une foule d’étudiants de ton âge. Certains pleuraient, d’autres étaient aussi livides que toi et d’autres encore aussi joyeux et excités que des puces. Toi, tu voyais flous et tu as mis du temps avant de trouver ton nom sur la liste des admis, manquant de t’évanouir. Tout s’enchaina très rapidement par la suite. Ton agent t’avait félicité et proposé ton premier contrat suite à cela. Un simple appel qui avait rendu ta journée radieuse encore plus ensoleillée si cela fut possible. Ton sourire ne quittait désormais plus ton visage. Tu flottais sur ton petit nuage, t’imaginant déjà en tête d’affiche et sur la une de nombreux magasines. La nouvelle coqueluche, l’égérie de grandes marques que l’on s’arrachait et qui en plus avait obtenu avec brio ses diplômes. L’avais-tu fait pour toi ou pour ton image ? Le résultat était le même. Tu étais tellement content, et puis c’était un accomplissement en soi sur lequel tu ne pouvais faire l’impasse. Tu avais besoin de te prouver à toi-même que tu étais capable de soulever des montagnes, voilà qui est chose faites.
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Noona |
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