[RP CLOTURE] Are you ok ? [Feat. Never]

Le soleil était présent, baignant chaque recoin du toit de sa lumière chaleureuse, omettant l'endroit où l'une personne cherchait à stopper cette attaque psychologique qu'elle s'adonnait contre son gré. Cet homme solitaire, qui se perdait dans des souvenirs de diverses discussions qu'il avait entendu avant d'arriver sur cet espace vide n'était autre que moi. Assis à l’écart du soleil, mon esprit me torturait comme à son habitude par des questions dont je n'avais besoin de réponse, me rappelant juste les questions que beaucoup de personne au sein de cette éternité se posait. Certains habitants cherchaient désespérément leur souvenir, leur passé, chose tellement fugace et éphémère pour moi. Nous étions mort ! Ne pouvait-on pas juste vivre notre vie comme on l'entendait ? Fallait-on vraiment que l'on recouvre cette mémoire qui pourrait détruire qui nous somme maintenant ?

J'avais la chance de n'avoir encore jamais eu ne serait-ce qu'un seul flash-back depuis mon arrivé dans cet hôtel, qui m'avait apporter un foyer agréable mais bruyant. Nous étions approximativement libre si l'on pouvait omettre le fait que nous ne pouvions sortir de cette cage d'or qui n'était autre que l'éternité. Le temps est dérisoire et inexistant dans cet espace où nos âmes ont été recueillis. Je ne pourrais dire depuis combien de temps j'erre, et cela ne me pose aucun problème.

M'étirant légèrement, je m'étais relevé après avoir écrasé cette douce cigarette qui m'avait tenue compagnie le temps de cette torture mentale qui s'était calmé pour le moment. Lucide, j'avais décidé de changer d'environ, m'étant déjà lassé de cette vue panoramique que m'accordait le toit  à chacune de mes venues. Il faut dire que j'avais pris des habitudes et des automatismes à force de visité chaque recoin de l'hôtel, connaissant maintenant chaque endroit qui sciait à mes envies.

Un début difficile par toute cette diversité de personne et de pensée, je n'avais que très récemment trouver une place qui me convenais plus au moins. On nous dispatchait dans des groupes en fonction de ce que l'on voulait faire ou de nos objectifs en tant qu'âme. Je me rappelais encore que l'on avait essayer de me rassurer au sujet de mes souvenirs disparu, chose inutile du fait qu'ils ne me manquais pas. Je faisais partis de ceux qui vivaient leurs vie sans se soucier de ces choses éphémères, profitant à ma manière de cette vie dont je ne pourrais me plaindre.

Certains considère cet endroit un paradis agréable du fait que l'on ne manquait de rien, l'argent n'existant pas, nous pouvions nous réapprovisionné à longueur de journée. D'autre comme un Enfer qui nous a enfermé dans une cage d'or où nous serions de simple pièce d’échiquier mais cela n'était qu'une vision des fait que chacun était libre de pensée. Personnellement je n'ai aucune image caractérisant cet espace dans laquelle je me trouvais et je n'avais pas vraiment l'envie de perdre mon temps pour ce genre de chose.

Sans m'en rendre compte, perdu dans mes pensées fugaces, je m'étais retrouver devant le hall, le premier lieu que mon être avait visité. Un sentiment léger de nostalgie s'était fait ressentir en moins avant de disparaître aussi vite qu'il était venu. Continuant d'avancer, regardant le hall de manière plus détaillé que la première fois, je n'avais fait attention à ce qui m'entourais, me faisant bousculé de ce fait. Pourquoi moi ? Stupide malchance.

Instinctivement, un de mes bras avait attrapé celle de cet inconnu en face de moi, l'évitant de tombé ainsi. Était-il un nouvel arrivant ? Cette question, je m'en débarrassais rapidement au moment où j'avais sentis une main sur mon bras, au niveau de la manche de mon haut. S'était-il attrapé à moi pour ne pas tomber ? Je n'en savais et ce n'était pas ma préoccupation première. Son regard embarrassé qui accompagnait son excuse étaient étrange. Je n'avais moi-même pas regarder l'on je me dirigeais, ayant été absent psychologique, mais il n'avait pas l'air de le savoir. J'acquiesçai au début sans rien dire avant de l'aider à se remettre droit, retirant ainsi mon bras qui le tenait encore. Il me faisais pensé à Kokoro d'une certaine manière, peut-être était-il une de ses connaissance mais cela ne m’intéressait que trop pour creuser car après tout, je n'allais sans doute jamais le revoir d'aussi près.

Ce n'est rien, ça arrive. Tu vas bien ?

Ma voix n'avait aucune émotion comme à son habitude. J'avais tout de même fait un effort pour lui demander son état, car après tout, il n'était en rien le seul fautif.

Cet inconnu me paraissait vraiment étrange tant il était perdu. Je ne me souvenais en rien avoir ressenti ce sentiment lorsque mon âme était rentrée dans l'enceinte de cette hôtel mais après tout, chacun ressentais les choses comme il le voulait. Il avait cet air embarrassé qui avait accompagné son toussotement, chose qui m'avait intrigué. Il venait de lâcher ma manche lorsque je l'avais aidé à se remettre sur pied, me laissant ainsi la possibilité de mettre un peu d'ordre à cette partie de vêtement un peu froissé par sa prise. Mes lèvres étaient emprisonné par ce mutisme qui m'était habituel, n'ayant aucune envie de commencer un dialogue ou même d'en avoir un. Ma douleur psychologique qui avait disparu partiellement me faisait un bien fou, même si je ne savais la raison pour laquelle elle était partie. Serais-ce à cause de lui ? Je ne pensais pas que cela aurait été le cas car après tout, il avait fallu pas mal de temps à ma confidente pour arrivé à m'apaiser. 

Pourquoi avais-je été tapé par cet malchance qui m'avait conduit à la bousculade de cet âme perdu ? Serais-je trop associable, au point que cet éternité avait décidé de me faire des mauvais tours ? Je n'espérais pas, appréciant beaucoup trop le calme. Cherchant la réponse à ce coup du sort que l'on m'avait imposé, je n'avais jusqu'à maintenant pas remarquer ce regard observateur sur ma personne. Un soupir venait de traversé mes lèvres qui étaient muette, après mon interrogation sur son état. Je l'avais bousculé même s'il pensait être le seul fautif, je n'en restait pas moins partiellement coupable aussi, ce qui m'ennuyait fortement. Son silence face à ma question me dérangeait, voulant au plus vite partir et ainsi chercher de nouveau un coin calme ou ma fatigue pourrait avoir raison de moi. 

Après une longue attente de sa part, j'obtenais enfin ma réponse et contre toute attente, il avait sourire franchement chose qui ne m’intéressait que peu pour le moment. Alors que je m’apprêtais à partir, suite à cette vérification finit, il venait de nouveau ouvrir le dialogue entre nous, commençant tout d'abord par se présenté. Connaissant maintenant son nom, je n'avais choquer la tête comme réponse. Il puait l'innocence et la gentillesse, chose qui ne me m'était pas vraiment à l'aise. Ne ressentait-il pas cet aura que je dégageais normal et qui faisait fuir beau nombre d'entre eux ? N'essaye pas de commencer la discussion, tu ne vas rien obtenir de moi.

Malgré cette pensée, il venait à nouveau pour une discussion mais sur un sujet qui était tel éphémère que je venais de nouveau à passer ma main dans ces cheveux en bataille qui m'appartenait. Je ne me voyais l'ignoré, car après tout il avait cet air de solitude qui se dégageait de lui, preuve qu'il n'avait sans doute pas encore trouver sa place parmi nous. Il été curieux, un peu trop à mon sujet et cela m'agaçais légèrement. Je n'aimais parler de ma personne et cette question peut-être anodine, je ne voulais lui répondre car après tout, cela ne lui apporterais rien. 

Hésitant à lui répondre, mon esprit m'avait conseiller de lui répondre, ressentant l’impression qu'il n'allait me lâcher qu'une fois cette curiosité assouvis. « Répond mais soit évasive comme à ton habitude si tu veux ce calme. » Voilà ce que m'avait envoyer ce cerveau cataclysmique qui était miens. Étais - ce un ordre ou un conseil ? Je ne pouvais le savoir qu'une fois cette sentence infligé. 

Pas très longtemps. Pourquoi ? 

Et voilà que je venais de poser une question sur sa curiosité. Ce « pourquoi » qui allait faire en sorte de continuer cette discussion m'avait blasé de tout mon être. Étais - je si maso pour continuer avec cette compagnie qui n'allait m'apporter que bruit ? Je le pensais. Contre mon gré, j'allais devoir faire avec la présence de Young A encore un petit moment. Quel con je suis.

Un nouveau sourire venait de faire son apparition sur son visage. Étrange homme qui ne pouvait s'empêcher de sourire. Avait-il un problème psychologique pour se montrer si «enjoué » par cette simple réponse ? Un comportement qui était si opposé au mien que cela en était légèrement stressant. Il me faisait pensée à Azur par son coté affectif que se dégageait de lui. Une chaleur humaine qui était bien présente dans cet aura qui l'entourait, chose très déstabilisante.Il ne cherchait qu'une attache dans ce monde où nos âmes s'étaient retrouver mais cela devait-il être moi ?

Je n'étais en rien un cadeau en ce qui concerne les relations humaines. Ne me connaissant pas moi-même et n'ayant aucun contrôle sur la raison de mon comportement réel ou fictif, je ne voyais la raison de ce genre de chose. Une attache est-elle si importante pour survivre ? Peut-être qu'il n'avait besoin que d'une pseudo attache pouvait l'aider à s'intégrer au début pour ensuite la lâcher. Si seulement  cela pouvait être le cas mais cette image ne donnait en rien raison à mes hypothèses. Le voyant partir dans ses pensées, j'en étais venu à faire de même, profitant de cet instant pour laisser mon mutisme devenu roi.

La solitude était-elle si désagréable pour le monde qui m'entourais ? Elle était omniprésente dans l'enceinte de l'hôtel et pourtant bon nombre de personne cherchait à la fuir. Ma confidente elle-même m'avait confier qu'il n'était judicieux de rester seul. Une faiblesse n'était pourtant qu'un sentiment qui ne pouvait que nous rendre faible face à autrui.

Un son accompagné d'une phrase sans sourire venait de percuté mon ouïe, reprenant ainsi le fil de cette réalité que j'avais abandonné plus tôt. Une question qui faisait comprendre bien des choses comme mon caractère fictif qui venait de faire son effet. Young A venait de comprendre un bout de comportement ce comportement qui m'était attribué : la solitude. Je ne savais comment lui répondre mais encore une fois une pensée venait m'ordonner de répondre. Devrais-je écouter ou ignorer ? Il était ainsi beaucoup trop curieux à mon sujet.  Répondre et continuer ? Ignorer et partir ? Un dilemme de nouveau présent qui s'était dissipé sans que je ne m'en rende compte.

Pour répondre à ta curiosité, je ne suis simplement pas à l'aise avec les gens.

Sans y faire attention, je m'étais retrouver à répliqué d'un ton neutre et sans tact. Il était vrai que ma solitude n'était qu'un camouflage pour cacher cette faiblesse mais aussi pour réfléchir à ce comportement que j'avais inventé suite à mon arrivé. Pourquoi avais-je répondu par cette faiblesse que je cachais aux yeux de tous. Je dois être déréglé. Cela serait bien l'une des seules explication que je pouvais trouver à cette bêtise qui allait sûrement m'être fatale.

Des lèvres qui avaient cédés sans pressions, propageant une des faiblesses de leurs possesseurs. Ces lèvres qui étaient miennes venaient de creusé ma tombe, espérant que la curiosité de Young A soit annihilé face à cette réponse. Mais cette espérance ne pouvait être réelle, ou du moins c'était ce que je pensais. Il était perdu dans ces idées, me laissant à mon tour retourner dans mes songes mais des songes ennuyeuses à souhait. Mon esprit était dors et déjà en train de m'attaquer par des questions au sujet de ma pseudo existence en tant que mortel.

La mort m'était si insignifiante que cela en faisait presque peur. Sommes-nous réellement mort ou bien seulement dans le coma ? Pourquoi sommes-nous morts et devions rester vivre dans cet éternité ?  Toutes ces questions avaient tellement de réponses que cela en devenaient vraiment fatiguant. Nous n'avions chacun aucune raison de notre présence ici mais nous faisions avec et puis honnêtement, cela ne me dérangeait pas. Ma vie passé étant le néant absolu, faisant en sorte que ma personnalité primaire était quand à elle annihilé par ce trou noir que me prodiguait cette amnésie et cela me plaisait malgré les quelques différent. Je ne voulais aucunement retrouver mon passé ou peut être cette vie que je pourrais retrouver. Je ne faisais confiance aux personnes qui m'avait accueillis par le passé dans cet hôtel. Prétendre être mort devrait être plus simple que de nous dire ou nous si nous sommes dans le coma ou autre et puis, cet homme qui s'occupe de nous ainsi que de cet endroit devrait connaître notre passé mais nous laisse dans c flou absolu. D'ailleurs nos souvenirs étaient-ils comme une porte pour une pseudo réincarnation ou pour nous laisser dormir ? Une seule personne pouvait connaître ses réponses et il se trouvait que cela ne pouvait être seulement Casper.

Toutes ses pensées se dissipèrent au moment où je sentis le regard de Young A, preuve qu'il était revenu dans la réalité où se trouvait nos âmes pour ensuite repartir dans ses songes. Cette action me permit de me concentré sur cet habitant qui me tenait devant moi. Il était un peu plus grand que moi et avait environ mon âge. D'ailleurs nous étions tous assez jeune ou du moins nos âmes semblaient tous être dans notre tranche d'âge mais cela pouvait très bien être en opposition avec nos corps qui se trouvaient peut-être toujours dans le monde des mortels.

Un geste dans ses cheveux, faisant en sorte que nos regards se croisèrent une énième fois. Il me scrutait, me détaillait par la suite, ce qui me dérangeait légèrement, me sentant comme analysé pour une raison que je supposais être de nouveau cette curiosité qui le consumait à mon égard. Alors que ses yeux venaient de trouver plus intéressant que moi au vue qu'il vagabondait à l'endroit où nous étions, il venait de parler de nouveau. Ses paroles me faisaient doucement rire intérieurement. Si je ne le sais moi-même, comment peut-il le savoir. Aish, je veux retrouver mon calme.

J'arquais les sourcils à cette révélation, avant qu'un soupire face à sa confession qui m'ennuyait un peu. Pourquoi voulait-il autant fouillé dans cette carapace qui est mienne ? Cela me paraissait un peu absurde mais je n'avais aucun droit à l'y interdire car après tout, il n'y avait aucune chance pour qu'il y arrive. Un mouvement de main dans les cheveux à mon tour, je fermais doucement les paupières pour rétorqué de mon ton habituel mais avec une once d'amusement.

Fais ce que tu veux de ton éternité mais tu vas perdre ton temps.

Mes yeux se dévièrent à leurs tour pour apercevoir le petit être qui me servait de petit frère : Azur. Mon évasion. . Cette présence qui se trouvait un peu plus loin, je venais de décidé de partir mais je devais tout d'abord clôture cette discussion qui s'était trop éternisé. Il avait choisit un défi de choix et je n'allais aucunement l'aidé à réalisé ce défi, cela était certain.

Sur ce, bon courage.

Sans un signe d'au revoir ou d'une quelconques politesse je repartais comme j'étais venu, mais un sourire presque illisible sur mes lèvres. Il allait sûrement pouvoir égayé mes journées calmes et monotones, ou encore détruire cette habitude de solitude qui sciait à cette personnalité que j'avais construite. Rejoignant Azur, je ne pouvais que sourire, chose rare mais qui était étrangement présent à chaque rencontre avec cet âme.