when the dick take the brain place Feat L

Lost Memory

Il faisait plutot bon ce soir. Dos à l'océan et les coudes sur la barrière, je me laissais bercé par sa douce musique. La caresse de sa brise dans mes cheuveux en bataille me donnais des frissons. Regardant le ciel ce voiler, j'esquisais un petit sourire narquois.

Qu'allais-je bien trouver d'excitant à faire avant que l'aube ne ce lève ?

Une goutte d'eau perla sur mon front et il se mit à pleuviner. Baissant la tête pour apercevoir le bar en face de moi, le regard vitreux, je resta inerte. Le premier réflexe aurait été de se mettre à l'abris, mais l'idée de rester dehors encore quelques instants m'étais plus confortable. Le verre que j'avais commandé plus tôt et bu à moitié, allait bientôt finir par ce diluer. Une fille à la fenêtre me fit signe de rentrer et je m'empressa de lui rendre un signe négatif en lui souriant. Plutôt mignonne il fallait dire, mais je n'avais pas la tête a ça. Faisant volte face, je fusilla du regard l'immensité en face de moi.

Mes souvenir effacer dans ce monde qui n'est pas le miens, ne pouvais-je pas en faire l'impasse ?

Laissant retomber ma tête dépité, un rire nerveux brisa ce silence. Je devais mis habituer, je n'avais pas le choix. J'osais espérer que ma mémoire referait surface un jour et je pris mon verre en direction d'un abris. Essuyant mes chaussures, j'ouvrit la porte et sentit l'air chaud me frapper de plein de fouet. Les relents d'alcools et de sueurs ne mettaient pas étranger, ce qui devait surement signifier que j'étais un adepte de ce genre d'endroit. La refermant derrière moi, je vit un siège vide prés du bar. Mis attelant, une fois assis, je fis signe au serveur.

- Une bière s'il vous plait.

Lui rendant mon premier verre, je bouscula le jeune homme à côté de moi et m'empressa de m'excuser.

- Oups ! Pardon.

lumos maxima

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Run the streets

Un soir un peu différent des autres. Nous nous n’étions pas donné rendez-vous au bar comme à nos habitudes. Étrangement, chacun avait l’envie de rester seul dans son cocon, profiter d’autres horizons que ceux déjà exploités à maintes fois. Surprenant, mais cela n’était pas plus mal en soi, puisque cela m’éviterait de croiser Passion, elle que j’évitais depuis déjà une semaine après avoir été horriblement cruel, sans n’avoir laissé paraître la moindre pitié dans mes mots ainsi que sur mon visage. Si je regrettais ? Pas le moindre du monde. Après tout, si je me laissais guider par les sentiments nous allions terminés tôt ou tard par le regretter et il n’était question que le pire n’arrive. L’amour importait peu pour moi en comparaison à l’amitié qui signifiait tout, au prix même de devoir délaisser sa passion. J’étais venu à lui parce qu’il m’avait intrigué, parce que même s’il semblait loin d’être ce qu’il est aujourd’hui, il m’avait donné l’envie de me rapprocher de lui. Il était mon premier confident, mon premier ami, mon frère pour qui j’étais capable de tout. Mais, plus les jours ont passé, plus nous avions laissé grandir notre cercle d’amis, et ainsi avions formé notre petite bande à nous, partageant beaucoup, jusqu’à que je vienne à l’inviter. Passion avait su séduire le plus fort d’entre nous, le plus rebelle, celui auquel nous n’aurions jamais pensé qu’il finirait par s’éprendre d’une gente dame aussi aisément, lui qui, pourtant, aimait par-dessus tout partager la couche de tant d’autres sans se soucier des sentiments. Qu’importe, il était inutile de songer à tout cela maintenant, ce qui c’est passé ne pouvait changer. Nous pouvions errer dans l’au-delà gracieusement, avoir perdu la mémoire, nous blesser avant de recouvrir à nos blessures aisément, faire comme bon nous semble sans qu’il n’y ait de réelles limites, surprendre les mortels de par notre simple existence qu’ils étudiaient pour comprendre, mais nous ne pouvions changer ce qui avait été fait. Nous ne pouvions revenir dans le passé, mais l’éternité qui s’offrait à nous, nous permettait de pouvoir changer notre destin. Alors j’y avais songé, indéfiniment, me torturant un peu chaque jour pour réaliser qu’il me fallait apaiser ma conscience et celles d’autres. Je n’étais égoïste même si elle pouvait le penser, car si je le faisais cela était bien avant tout pour elle. Dark était ma moitié, mais Passion signifiait quelque chose dont je ne pouvais définir avec exactitude, ni m’en lasser, ni oublier, ni même blesser.

Me perdant dans mon songes je continuais d’avancer dans cet immense couloir avant de rejoindre le rez de chaussé et terminer par regagner le bar, lieu que je connaissais comme ma poche. Aucune tête ne m’échappait non plus, habitué, je ne manquais pas de reconnaître les nouveaux résidents avec facilité. Pénétrant l’enceinte j’observais le petit monde en constatant qu’aucun de la bande n’avait eu l’envie de profiter à s’enivrer seul ce soir. J’étais seul.

Marchant à petit pas jusqu’au comptoir tout en me mélangeant à la foule échauffée que je caressais de mes phalanges, au passage, je jetais des petits coups d’œil par ci par là, repérant ce qui pourrait suffisamment aguicher mon attention ce soir avant d’atteindre bon port. Il me fallait extérioriser tout ce qui encombrait mon être pour me sentir mieux, du moins, le temps d’une soirée. M’installant, je commandais un whisky coca, l’une de mes boissons favorites que je ne finissais jamais de m’en lasser. Attrapant le verre entre mes mains après l’avoir reçu, je laissais mon regard se perdre dans le sombre liquide tout en jouant avec le cristal. Revenant à son calme, la foule s’était dissipée après qu’une mélodie acoustique venait bercer les âmes bien trop agitées. Tête reposée, je laissais mes lèvres s’imbiber du liquide tout en profitant de ce son mélodieux qui me transportait l’espace d’un instant, ma tête remuant au même rythme que le son du piano. L’ambiance était parfaite.

Voulant m’installer plus confortablement, je me levais en gardant toujours le verre dans ma main, et manque de chance, un abruti ne m’avait complètement loupé. Le liquide s’étant renversé sur ma chemise en constatant mon verre à moitié vide, je fermais les paupières le temps de me calmer de cette soirée, qui, pourtant, commençait si bien. Gonflant ma poitrine, je laissais échapper un soupir d’entre mes lèvres avant de sourire légèrement agacé. « Pas grave. » Avais-je répondu à cet individu en ouvrant de nouveau les paupières. Positivons ce soir, il était inutile de s’emporter trop vite pour si peu, n’est ce pas ? Ne perdurant une seconde de plus mon regard sur l’étranger, je constatais le résultat qui me fit lever un sourcil, changeant de suite de pensée. « Tu comptes te faire pardonner comment ? » Lui avais-je balancé sèchement tout en le faisant profiter d’un regard meurtrier, à la limite de le faire regretter d’avoir importuner ma bonne humeur, balayée à présent.

To be continued ...

We meet crazy people everywhere

Waaaa...

J'avais beau faire marcher mes cellules grise, je n'arrivais pas à cerner comment la situation avait pu dégénérer de la sorte. Il est vrai que je voulais assouvir ce sentiment de solitude qui venait de m'envahir, mais jamais je n'aurais imaginé tomber sur ce genre d'énergumène. Sa réaction exagérée était peut être dû à ses démons ou était-il juste comme ça de nature, dans tout les cas, pour une première rencontre elle était bien mouvementée. La seul émotion présente en moi était l’apathie, or répondre à une provocation dans cet état était presque impossible sans qu'il y ait confrontation. Utiliser la violence était donc la première chose qui me venait à l'esprit. Qui plus est, répondre à sa question était le cadet de mes soucis. La seule chose dont j'étais certain, c'était qu'en cette nuit froide, je voulais trouver quelqu'un pour apaiser se sentiment de rancœur en moi.

Ne voulant pas envenimer les choses, j'allais tenté le tout pour le tout. Qu'avais-je à y perdre ? Je m'étais déjà préparé à boire seul jusqu'au levé du jour, que pouvait-il y avoir de pire ?

Je laissais échapper un soupir et bu d'une traite ma bière.

Je ne suis pas venu ici pour me battre, ni pour servir de défouloir.

Je le dévisageais du coin de l’œil et me tourna en direction du serveur.

S'il vous plait ! Sa boisson c'est renversé on peut en avoir une autre ? Et je prendrais la même chose, Merci.

Un deuxième soupir ce perdit dans les gammes et je laissais mon regard ce perdre dans les différents alcool présenter devant moi.

Un verre ça te va ?

Tournant la tête pour l'affronter, je l'observais interrogatif.

Tu as passé une mauvaise journée ? La mienne ne pouvait pas être plus ennuyante... Je ne te demande pas de faire semblant, juste de t’asseoir et de boire comme bon te semble. Accompagné c'est toujours mieux.

J'esquissais un sourire de paix avant de lui tendre la main.

Proud, à qui ai-je l'honneur ?

Ce soir là, lui comme moi, étions entrain de perdre pied et boire pour oublier était notre seul remède.

lumos maxima

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U'r sincerely pitiful

Pourquoi fallait-il qu’un imbécile survienne à chaque fois que je trouvais la paix un petit moment ? Il fallait en plus qu’à chaque fois il se mêle à mes affaires et que nous finissions par aggraver la situation, totalement lassant. Qu’avais-je bien pu faire pour que le destin s’entête à s’acharner contre moi ?
Observant sa réaction, je finis par laisser un petit soupir s’échapper alors qu’il en fit de même avant de porter à ses lèvres sa boisson. Arquant un sourcil, je le regardais sans rien ajouter de plus, observant simplement l’individu qui se faisait face à moi. Un mec plutôt baraqué et qui avait l’air d’être un peu plus âgé que moi, et alors ? Est-ce que cela allait m’empêcher de lui foutre mon poing dans la gueule si j’en avais envie ? Nullement.

Mes sourcils s’étaient froncés tandis que je l’entendais se prononcer, me partageant qu’il n’avait nul envie de se confronter à qui que ce soit ce soir, ce qui me fit étouffer par la suite, un petit rire moqueur. Quel homme était-il ? Était-ce l’un de ceux qui gonflait leurs poumons à bloc pour se donner un style alors que l’organe qui se trouvait sous leur jeans, faisant d’eux le sexe le plus fort, ne méritait pas que dame nature leur offre si généreusement ? Il m’en donnait tout l’air. Tentant de calmer la situation, il me proposait un autre verre pour se faire pardonner, comme si cela allait réellement contenter l’agacement qu’il avait fait revenir en moi en si peu de temps, mais tentons de positiver, après tout, ni lui, ni moi avions réellement envie que notre soirée soit gâchée. J’acquiesçais simplement en guise de réponse. Nous finissions par prendre à nouveau place au bar, et sans réellement comprendre pourquoi je me suis mis à bavarder avec ce type, il entama curieusement la discussion, se souciant étrangement de ma personne. Drôle de type, pensais-je. Était-ce parce qu’il voulait se faire racheter, et dans ce cas, tenter de me faire changer les idées, parce qu’il était tout simplement une couille molle, ou bien était-il juste borné ? Peut être les deux. Songeant simplement à cette pensée, cela me fit esquisser un petit sourire en coin. La soirée s’annonçait finalement plutôt bonne. J’allais pouvoir extérioriser tout cet énervement sur cet individu qui semblait si facilement manipulable. Non, vraiment, je m’en réjouissais déjà d’avance. « L. » Avais-je tout simplement répondu en lui tendant également la main, sans prendre la peine de répondre autre chose qui fasse réponse à sa curiosité un peu plus tôt. Je ne lui rendis pas ce même sourire angélique qu’il m’offrait bien trop aisément, étions-nous suffisamment proches pour qu’il se la coule douce avec moi de cette façon ? Quel crétin, il me dégoûtait.

Mon attention se porta très vite sur mon verre lorsque l’on m’en mit un nouveau entre les mains. Savourant ce whisky coca, je me laissais enivrer tout en oubliant complètement l’autre niais qui me collait toujours. Il était d’un ennui fondamental, et je ne tardais pas à me demander si je ferais mieux de ne pas me hâtais à retrouver ma chambre, préférant broyer du noir que terminer ma soirée en sa compagnie. Mais, j’avais la sensation qu’il n’allait me lâcher de si tôt si je ne tentais rien. « Bon, trêve de bavardage. Ce fut fort sympathique mais je crois que je vais m’en aller. Je me fais réellement chier. » Je terminais cul sec le restant de mon verre et me levais.

To be continued ...

Alcohol isn't a game

Comment vous expliquer... Il avait attisé en moi une flamme que je ne m'expliquais pas. Toute cette hypophrénie qui me rongeais venait de disparaître pour faire place à un esprit taquin impulsif. Ce frisson de défi m'avait chatouillé du sommet de mon crâne jusqu'au bout de mes orteils. Je n'ai pu empêcher un rire à peine audible, tellement la situation m'exaltais. Finissant mon verre, je secouais ma tête de plaisir lâchant un soupir de satisfaction. Ma langue caressais ma lèvre inférieur et je le regardais droit dans les yeux énonçant avec un soupçon de provocation.

Un Beerpong ça te dit ?

Quoi de mieux pour se soûler que ce jeu d'adresse. j'avais appelé le serveur pour lui murmurer à l'oreille mes indications et lui dire de ne pas s'en faire. Suite à ça, j'ai pris une table pouvant accueillir quatre personnes et je l'ai placée prés du bar. Le barman apporta 20 gobelets remplit de l'alcool le plus fort qu'il possédait. Minutieusement, il prit le temps d'en positionner 10 d'un côté et le reste à l'opposé. Deux triangles trônaient maintenant en face de nous et les effluves qui en ressortaient aurait pu étourdir un enfant en bas âge. Je frictionnais mes mains d'impatience et aperçu le baby-foot non loin.

Parfait.

Sortant une pièce de ma poche, je la fit basculé dans la fente prévue à cet effet pour activer l'engrenage. La petite balle de ping pong qui en ressortit allait faire un parfait projectile. J'en frémissait d’impatience quand, marchant vers lui, je lui expliquais les règles.

Chacun d'un côté, à tour de rôle, on va devoir viser un verre en face de nous. Si on réussi, on boit. Le but étant de vider tous les gobelets de l'adversaire. Voyons... Le gagnant frappe l'autre ?

C'était avec un sourire narquois au lèvre que je lui lançais la balle.

Partant ?

lumos maxima

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Dude

you play with the fire

Comme quoi quelques mots pouvaient changer la donne en un rien de temps. Qu’est ce qu’il était pathétique, mais d’un autre côté cela m’amusait de le voir réagir ainsi pour la simple raison qu’il semblait réellement ne vouloir me laisser m’en aller. Quelle était donc cette raison si obsessionnelle qui le poussait tant à me retenir de la sorte ? S’ennuyait-il simplement à mourir au point de s’attacher aussi aisément que pathétiquement à la première personne qui croisait son chemin sans n’avoir même rien demandé ? Ou bien, était-il l’une des ces nouvelles âmes qui avaient rejoint récemment ce paradis tant convoité par les stupides âmes ? Ou encore, raison peu probable, et je l’espérais de tout cœur en tout cas, était ce parce qu’il était tout simplement gay, et qu’un déclic l’avait poussé à réagir en s’entêtant à me garder avec lui ? Mon dieu, je mourrais si cela était la troisième. Je lui ferais très vite comprendre que les couilles molles de son genre ne sont absolument pas compatibles avec moi, la gente masculine tout court ne m’attirait guère, préférant simplement la savoir proche sans dépasser la limite qu’est l’appétit sexuel.

Alors que je m’étais levé, prêt à m’en aller sans rien ajouter de plus, je restais immobile, dos à lui un instant alors qu’il ouvrit la bouche, finissant par me faire étirer un sourire en coin. Épatant. Avait-il su lire en moi pour comprendre si rapidement le genre de personne qu’étais-je ? Ou bien était-ce un autre qui savait tout simplement comment profiter de l’éternité sans ne s’imposer une quelconque limite ? Penchant légèrement la tête sur le côté en gardant ce petit sourire, j’enfouis mes mains dans les poches de mon jeans avant de détourner légèrement la tête par-dessus mon épaule, lorsqu’il me proposa ce jeu d’alcool tout en croisant mon regard tandis que le mien avait rapidement filé sur sa lippe inférieure, qu’il s’était mis à jouer avec sa langue. Ce sourire disparut en une fraction de seconde avait laissé place un léger rire moqueur en le voyant chercher à me provoquer subitement. Me retournant complètement face à l’individu, je relevais la tête en la laissant un peu pencher sur le côté, et arborant un air hautain, je le toisais du regard. « Qu’est ce qui t’arrive tout d’un coup, tu as eu un déclic ? » Je riais légèrement suite à mes paroles avant de reprendre. « Ma foi, je ne vais pas refuser alors que l’on me propose si gentiment un beerpong. » Ôtant les mains des poches de mon jeans je levais un peu les bras. « Quand tu veux. » Un petit sourire avait étiré mes lèvres alors qu’intérieurement je me sentais plus que satisfait de sa proposition sournoise. S’il pensait qu’il m’aurait sur mon propre terrain, il faisait erreur, mais je ne pouvais l’en vouloir, après tout il n’était qu’un ignorant qui allait très vite comprendre qu’il était tombé sur la mauvaise personne. Quel dommage pour lui, j’espérais qu’il s’en remettrait tout de même. Attendez, venais-je de ressentir un peu de compassion à l’instant ? Quelle blague !

Je le rejoignais donc, m’avançant un peu tout en analysant ses faits et gestes pendant que le barman s’empressait de préparer le matériel nécessaire. Ce type était vraiment drôle, il cachait bien son jeu depuis le début à jouer l’empathie alors qu’en réalité il n’en avait très probablement que faire.

Le voyant arriver à ma hauteur après un petit instant, je levais un sourcil avant qu’il ne me confie les règles du jeu, et à nouveau un petit sourire moqueur s’échappa du fin fond de ma gorge lorsqu’il m’annonça la récompense finale qu’aurait honneur le futur gagnant. Frapper l’autre alors qu’il avait cherché à esquiver que je lui donne une bonne raclé ? Se moquait-il de moi ou bien était-il si persuadé de remporter le jeu ? Quel fou. « Évidemment. » Avais-je répondu à son défi en laissant simplement la balle tomber entre ma main sans laisser paraître aucune émotion sur mon visage, alors que ma voix se fit moqueuse quant à elle.

Je m’approchais davantage avant de m’armer pour ouvrir le jeu, vérifiant avant tout que mon arme n’avait été trop endommagée précédemment. Quand cela fut bon, je me penchais suffisamment par-dessus la table, et fermais un œil vérifiant ma position ainsi que ma cible, après cela je déposais la balle de ping pong où cela convenait pour que le projectile atteigne objectif. Ouvrant à nouveau l’œil je vérifiais un petit détail avant que celui-ci ne se referme et que toute mon attention se focalise sur l’un des gobelets de mon adversaire face à moi. Après quelques secondes de concentration, je visais sans douter, satisfait de mon jeu. Je me redressais avec un petit sourire en coin tandis que j’allais chercher la boisson pour m’enivrer. « À ta défaite. » Le félicitais-je en lui levant mon verre et ingurgiter cul sec l’alcool qui me fit légèrement froncer les sourcils et arraché la gorge après m’être rendu compte qu’il n’était pas allé de main forte. Il était joueur, un vrai petit malin qui se doutait parfaitement qu’aucun de nous ne nous ferait frapper lorsque l’alcool nous aura suffisamment monté à la tête. Avançant jusqu’à sa hauteur je lui tendis mon arme devenue sienne. « À toi. »

To be continued ...

The alcohol? That burns ...

J'était surexcité. Le faite d'avoir ingurgité deux verres dont la contenance illicite était prohibé, avait provoqué en moi une réaction en chaîne. J'avais chaud, j'était juste bouillant. Comme si mon corps, habitué à ce genre de pratique, me disais que la soirée ne faisait que commencer. Je voulais boire, encore et encore, ma tête ne répondait plus. Non pas que j'avais atteint ma limite, mais j'étais rentrer dans une autre phase, celle ou mon corps avait les pleins droits. Je voulais allié l'amusement et l'alcool, qu'il ne fasse qu'un pour que je puisse m'évader ne serait-ce que quelques heures.

Il c'était placé devant la table pour viser et c'était du premier coup qu'il réussit à la mettre. Je ne pu empêcher un petit "Yeah" de félicité. Je voyais en lui un compagnon de jeu, non plus comme un garçon inintéressant mais un "ami" de beuverie. Il avait annoncé ma défaite comme acquise alors qu'il avait grimacé fasse à la liqueur présente dans un des réceptacles. Je n'ai pu m’empêcher de rire fasse à ça réaction. Il l'avait bu cul sec sans même hésiter. J'aurais pu le droguer, mettre des substances mortels ou encore des mixtures frauduleuses, mais rien tous ça ne lui avait frôlé l'esprit. Il avait confiance, ce qui n'était pas pour me déplaire, car cela voulais dire qu'il était surement dans le même état d’esprit que moi.

Il c'était rapprocher pour me tendre la balle, je la lui pris des mains en souriant. Malgré notre rencontre des plus désastreuse, ce qui émanait de lui en ce moment même était de la sympathie. Je voulais l'impressionner, juste par fierté, j'avais donc décidé de viser le gobelet le plus éloigné. Le bout de la Pyramide. Je ne savais pas si j'étais adroit pour viser, au final je m'étais lancé dans ce jeu car il m'était venu instinctivement, mais officieusement il m'était totalement inconnu. Quelle position prendre ou encore quelle force utiliser, ces deux questions me trottaient sans cesse dans la tête, pour au final choisir la plus simple.

Pourquoi je me prend la tête, c'est pourtant un acte de prédilection pour moi.... comblé les orifices.

C'était d'un mouvement désinvolte que fis volé le projectile jusqu’à sa cible. Un suspense insoutenable venait de faire son apparition. Quand soudain, un peu de liqueur éclaboussa la table. Je l'avais mise et en plein de dedans. "Yes !". Je le regardais tous content et lui fis un geste amical doublé de défi. Le poing fermé, avec juste l'index et le majeur en V, je passais de mes yeux au sien comme pour lui dire: "T'as vu ça ? tu ne t'en sortira pas aussi facilement !" Tout heureux je m'approchais rapidement de mon verre et le bu cul sec. Je sentais mon œsophage se transformer en braise et ma gorge se braiser lentement. C'était avec un léger ton de surprise que je m'exclama.

HO LA VACHE ! Il veux nous tuer ou quoi ?

Je venais d'exploser de rire, m’accoudant à la table, je ne pu empêcher un petit soupir de soulagement quand cette saloperie eu fini de tirailler ma gorge. Je regardais mon adversaire tout sourire.

Ça fait du bien par ou ça passe. Lui lançant la balle à nouveau. Tiens c'est à toi jouer

lumos maxima

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Looser be careful !

Je l’observais silencieusement, attentif au moindre de ses gestes, analysant son comportement et devinant ses pensées les plus reculées qu’il n’osait dévoiler. Je me doutais que ce type avait une idée derrière la tête, et ne se contentait pas uniquement de vouloir s’amuser toute la soirée de cette façon. Persévérant il l’était. Il ne s’était contenté de me laisser m’en aller, m’avait proposé un jeu d’alcool et en plus de cela, il se montrait de taille, un adversaire qui n’avait dans l’objectif d’échouer ce soir. Pourquoi donc ? Qu’avait donc cet individu en tête ? Arquant un sourcil après avoir observé le joli travail qu’il venait d’effectuer sans la moindre difficulté, dévoilant qu’il était un habitué, je ne pu m’empêcher d’étouffer un petit rire lorsque son regard croisa le mien. Venait-il de me narguer à l’instant ? Cela m’en avait tout l’air. S’il pensait s’en sortir aussi facilement et parvenir à obtenir aussi aisément ce qu’il s’était fixé en tête, il se trompait. M’étais-je fait attraper une seule fois dans les filets d’un abruti ? J’étais le seul, le seul et l’unique, celui qui attrapait les abrutis de son genre et jouais avec comme bon me semble. Que croyait-il ? Qu’il aurait affaire à une pittoresque âme totalement inoffensive comme parmi tant d’autres que regorgeait cet hôtel ? Je ne pu m’empêcher de rire intérieurement, le trouvant de plus en plus pitoyable.

Penchant ma tête sur le côté tout en insérant mes mains dans les poches de mon jeans je ne rétorquais pas suite à sa légère provocation et me contentais de l’observer simplement faire, pendant qu’il vida d’une traite son shoot qu’il s’était précipité à saisir après avoir crié victoire. « Puéril. » M’exclamais-je à voix basse suite à ses dires et son rire, faisant semblant qu’il n’avait idée de tout cela alors qu'il était le maître du jeu, celui qui l'avait ouvert et en avait dicté les règles, ses propres règles, rectification. Après un temps, il me lança à nouveau la balle, m’invitant à poursuivre la partie qui semblait le satisfaire. Nulle question que cela aille dans son sens, j’allais lui montrer qu'il n'obtiendrait rien de moi, et pour se faire, j'allais devenir le maitre ce soir. Jouant avec la balle de ping pong entre mes doigts, je laissais un petit sourire en coin s’affichait tandis que je m’avançais doucement à nouveau vers la table. Me penchant par-dessus celle-ci je regardais face à moi, sélectionnant avec attention ma prochaine cible. Songeant un peu, je tentais d’analyser la situation avant que j’en devienne incapable plus tard. Combien de shoots allais-je encore tenir? Lequel de nous deux allait sombrer en premier? Se laisserait-il tenté et suffisamment, si je lui proposais l'une de mes règles? Peut être, après plusieurs shoots, lorsque sa conscience l'aura de ce peu quitté. Sans plus attendre, je fermais un oeil et maintenant l'autre grand ouvert, je visais. « Es-tu certain de t’en sortir face à moi ? » Demandais-je avant d'aller saisir le shoot que je bu d'une traite tout en fronçant des sourcils après l'avoir vidé. Passant une main dans mes cheveux, je rajustais ma mèche qui tombait sur le côté, à l'arrière de mon crâne avant de laisser ma main glisser sur mon visage tandis que je penchais ma tête en arrière. Un petit sourire étira mes lèvres que je dissumulais sous mes doigts. « Ne crains-tu pas d’échouer ? »

To be continued ...

And if we spice up the party ?

Il l’avait rattrapé et me narguait ouvertement. « Fait le malin vasy… à jouer avec le feu on se brûle » J’avais esquissé un sourire en coin. S’il voulait la jouer de cette manière, je n’allais pas me faire prier. Je le regardais suivant ses moindres faits et gestes. Il était entrain de viser quand il me lança : « Es-tu certain de t’en sortir face à moi ? » Je n’avais rien dit, souriant amusé, je l’observais prendre le verre qu’il avait gagné et le boire dans son entier. « Honnêtement ? Je redoute même sa facilité ». Contournant la table, je le regardais du coin de l’œil quand je ne pu m’empêcher de rire intérieurement. Il venait de passer sa main dans ses cheveux. C’était quoi ça ? Un signal ? Je suis une nana tu peux y aller ? Je restais songeur un moment, me souvenant de ma rencontre avec un dénommé Never. Au moins j’étais fixé, lui aussi était de ce bord là. Qui plus est, il venait de pencher sa tête en arrière, son cou mis à nu. Il me chauffe là c'est certain ! Soit j’étais perturbé par l’alcool, soit il me faisait réellement du rentre dedans. Je sortis de mes songes quand j’entendis au loin : « Ne crains-tu pas d’échouer ? ». C'était divertissant, avec lui je ne risquais pas de m'ennuyer. J'étais maintenant fixé, à la fin de la soirée... il y passait. Je mettais laissé aller, lui disant avec un rictus :

Moi ? Bien au contraire.

Faisant signe au barman, il m’apporta une deuxième balle de ping-pong. Arquant un sourcil, je souri à L en le défiant du regard. On ne s’imagine pas ce qu’une poussé d’adrénaline peux déclencher à elle seule. Je m’étais positionné en face de mes cibles et pris le temps d’observer le champ de shooter qui s’étendait délicieusement en face de moi. Lesquels allais-je bien cueillir ? Une fois décidé, d’un geste simple et précis, je propulsai mes boules simultanément. Elles avaient fini leur périple dans les verres choisi sans difficulté, attendant bien sagement que leur maître vienne les déguster. J’étais plutôt fier de moi, me redressant je souri a mon adversaire.

Sinon, tu veux rajouter une règle pour pimenter tous ça ?

Ingurgitant mes doux élixirs.

Je trouve ce jeu, bien trop simple...

Je lui avais souri d’un air amusé, attendant avec impatience sa réponse. Malgré mon entrain, les deux verres que je venais de boire m’avaient rendu léthargique l’espace d'une seconde. Je sentais leur effet me chatouiller la nuque et j’adorais ça. « Enfin ça commence à devenir intéressant »

lumos maxima

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Who's the worst ?

Se moquait-il de moi ou bien était-il réellement sincère dans ses paroles ? Je ne pouvais croire qu’il pensait réellement remporter la partie contre moi, et pourtant il semblait si confiant dans ses paroles que cela commençait à me déranger quelque peu. Sans compter le petit sourire que ses lèvres avaient formé ainsi que ce ton des plus sincères qu’il avait employé il y a quelques instants. Quel pathétique personnage, il me faisait bien rire.
Je le regardais silencieusement faire tandis que je m’appuyais dos contre mur, les bras croisés contre mon buste, je le détaillais du regard jusqu’à que le sien vienne rencontrer mes prunelles, cherchant à me provoquer tout en l’accompagnant d’un sourire narquois. Il commençait à me taper sur les nerfs et s’il continuait sur cette lancée, il n’allait tarder à se rendre compte qu’il était tombé sur la mauvaise personne. Rien que de songer à cette pensée, cela me fit étirer un sourire en coin, à mon tour, tandis qu’il s’était penché par-dessus la table, analysant minutieusement son terrain de jeu. Sans perdre de seconde, il visait sans hésitation, sans repentance il atteignait les cibles présélectionnées avec nulle difficulté, m’obligeant suite au résultat, à mordre avec un peu de force ma lippe inférieure, totalement insatisfait de ses talents de jeu, et observer combien il se sentait à l'aise avec l'alcool. J’allais finir par croire qu’il ne bluffait pas depuis le début.
L’observant toujours dans ce silence que je continuais à garder depuis tout à l’heure, je le vis se tourner en ma direction et m’offrir un sourire, ravi que je puisse être spectateur de ses exploits, très certainement. Quel frimeur, un rire avait presque faillit s’échapper d’entre mes lèvres tellement je le trouvais comique en cet instant, bien qu'il l'était déjà depuis le début de la soirée. Ne lui adressant un quelconque sourire en retour, ni même des applaudissements pour cette nouvelle victoire, je continuais à l’observer en silence pendant qu’il vidait d’une traite ses shoots, me confiant après cela qu’il trouvait la partie ennuyante tout en me proposant d’instaurer ma propre règle à son propre jeu. Était-ce une blague ? Fronçant des sourcils je pouffais un rire et terminais par me redresser et décroiser les bras. Qu’avait-il en tête ? À moins d’être devin, et avoir su lire en moi, je le soupçonnais de mijoter quelque chose. Que pouvait-il bien vouloir de moi ? L’argent n’existait ici, et même si cela l’était, il n’avait d’utilité dans l’au-delà puisque tout nous était offert gratuitement. Alors quoi ? Une vengeance ? Je ne me rappelais pas de l’avoir déjà croisé dans cette demeure, ni même avoir eu affaire à lui avec la bande, alors qu'était-ce s'il ne s'agissait pas de tout cela? Peut être était-ce l’un de ces innombrables amants que Passion collectionnait et qui avait l’obsession de la vouloir rien que pour lui ? Qui sait. Je ne voyais en tout cas pas la première idée que je m’étais faite dès le début de cette soirée, je ne le pouvais en tout cas, tout du moins jusqu'à que son sourire des plus provocateurs s'était adressé à moi, m'obligeant à revenir sur pensée qui ne m'enchantait guère et me fit froncer davantage les sourcils. « Surprenant, tu t'es déjà lassé de ton propre jeu. » Je m'avançais en sa direction à petits pas, prenant tout mon temps. « Pensais-tu que tu aurais affaire à un amateur, peut être ? » Un simple sourire avait étiré mes lèvres pendant que je le contournais sans prendre la peine de le regarder et saisis à nouveau mon arme entre mes doigts que je laissais glisser. Laissant quelques secondes perdurer sans prêter attention à sa personne, le faisant volontairement patienter, je terminais par le regarder après un temps, me décidant à répondre à sa proposition. « Faisons simple. Ce sera notre dernier jeu. » Hors de question que je termine totalement saoul en sa compagnie. « La victoire appartiendra à celui qui remportera un bras de fer, obligeant le perdant à vider l'ensemble des verres qui restent, aussi bien les siens que celui de son adversaire. » Il était clair que ni lui, ni moi voulions perdre, d’autant plus que ce beerpong n’allait pas nous aider à décider du vainqueur puisque nous étions tous deux des adeptes. Afin d’y mettre terme au plus vite, une seule solution s’offrait donc à nous, du moins, celle que je pensais la plus judicieuse : mettre en compétition notre force physique. « Qu'en dis-tu? »

To be continued ...

Easy... Now drink

Le mot « lassé » n’était pas le bon, mais je me plaisais à lui faire croire que c’était le cas. J’avais beau faire le malin, je ne connaissais absolument pas mes limites alors que lui si. Je voulais donc lui dire indirectement de finir cette partit en un coup, ne connaissant pas l’issu de notre affrontement. « Pensais-tu que tu aurais affaire à un amateur, peut être ? » C’était en un sourire qu’il me dévia et pris la balle. Son intervention m’avais amusé mais je n’en dit mot. Pour être honnête, ça ne m’avais même pas traversé l’esprit. Mon but initial étant de trouver un divertissement, j’avais touché le gros lot.

Il venait d’affronter mon regard répondant à ma proposition. « Faisons simple. Ce sera notre dernier jeu. La victoire appartiendra à celui qui remportera un bras de fer, obligeant le perdant à vider l'ensemble des verres qui restent, aussi bien les siens que celui de son adversaire. Qu'en dis-tu? » Alors là, il m’avait fais plaisir à un point ! J’en frissonnais d’excitation. Il avait très bien compris ma commande et c’était empressé d’y ajouter son grain de sel. Quand bien même… Un bras de fer ? Avec mes 70kg de muscle et ses 60kg tout mouillé ? Il restait encore 15 gobelets d’un alcool à vous rendre fou et il voulait jouer à ça ? Il était suicidaire… je n’avais pas d’autre explication.

Se sera avec grand plaisir, mais c’est perdu d’avance pour toi. Tu es prévenue….

Rassemblant les shooters, j’avais regroupé toutes les liqueurs par colonne de 5 verres. M’attelant a préparer le terrain, j’avais pris une table et 2 chaises, lui demandant par un geste de la main de s'asseoir sur l’une d’elle. Nous étions maintenant face à face prés à en découdre. Nos deux coudes posés et les mains serrés, nous allions maintenant commencer. Je le fixais avec un grand sourire, remontant légèrement mon t-shirt pour laissé le champ libre à mes biceps de ce contracter.

Tu es prêt ? Un… Deux… TROIS !

Je le laissait mijoter quelques instants me délectant de ses expressions. « C’est joué d’avance tu ferais mieux d’abandonner » Le laissant croire que nous étions à force égale, la partie en était que plus distrayante. Ni une ni deux, mon avant bras projeta le sien sur la surface nous servant d’appui, officialisant ma victoire. Je le savais… c’était trop facile, sur le plan physique j’étais imbattable. Souriant de toute mes dents, je m’étais levé fier de moi. Dans un soupir de satisfaction, je lui avais montré d’un signe de la main l’enjeu de la bataille et lui avais dit avec un soupçon de moquerie.

Je t’en pris… Ils sont tout à toi

lumos maxima